L’Assemblée
générale des Nations unies a adopté à une très large majorité le 19
décembre 2016 sa sixième résolution demandant un moratoire sur les
exécutions en vue de l'abolition de la peine capitale. Le soutien
constant à cet appel laisse à penser que ce n'est plus qu'une question
de temps avant que la peine capitale ne soit reléguée dans les livres
d'histoire.
Une majorité écrasante d'États membres de l'ONU est en faveur de la
résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de l'ONU, 117 ont
voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté contre et 31
se sont abstenus.
Une
majorité écrasante d'États membres de l'ONU a pesé de tout son poids en
faveur de la résolution du 19 décembre. Sur les 193 États membres de
l'ONU, 117 ont voté en faveur de la proposition. Seuls 40 États ont voté
contre et 31 se sont abstenus.
La résolution,
proposée par 89 États membres de l'ONU à l'initiative de l'Argentine et
de la Mongolie, est un instrument important doté d'un poids politique
considérable, qui présente explicitement la peine de mort comme une
préoccupation mondiale en matière de droits humains. Son texte contient
également des appels forts à destination des pays qui continuent de
recourir à la peine de mort,
leur demandant notamment de réduire le nombre d'infractions passibles
de ce châtiment et d'accroître la transparence quant à son utilisation,
en rendant publiques les informations sur toutes les exécutions prévues
et en respectant une procédure de recours en grâce équitable et
transparente.
Depuis 2007, l'Assemblée générale
de l'ONU a adopté six résolutions appelant à instaurer un moratoire
mondial sur la peine de mort, et chacune suscite une adhésion plus forte
à chaque fois. Cela a généré une nouvelle dynamique en matière de
mobilisation contre la peine de mort, 13 pays l'ayant abolie pour tous
les crimes depuis 2007 et deux – la Guinée et la Mongolie – se
rapprochant de plus en plus de l'abolition totale.
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